Définition :Bassin de Reggane

Bassin de Reggane
Les affleurements du bassin du Reggane :
Le bassin de Reggane est une vaste dépression allongée NO-SE, péricatonique (Fig.1) qui s’insère entre les affleurements du Bled el Mass à l’Est et le bouclier Réguibat à l’Ouest. Le Carbonifère apparait sporadiquement au milieu des dunes de l’Erg Chech, il n’affleure que le long des bordures NE et E. les coupes d’ain ech Chebbbi et Hassi Taibine, au NE, constituent avec le syndical de l’Azzel Matti plus au sud, l’essentiel des affleurements carbonifère. Elles forment un monoclinal très redressé contre le Bled el Mass s’étendant du Touat (au Nord), Ain ech Chebbi (centre) jusqu’à l’Azzel Matti (Sud) avec une succession très copléte, (Fig.6,13).

La situation du bassin du Reggane :
Ce bassin est l’une des ‘synéclises’ de la plate-forme saharienne. Il est fortement dissymétrique, limité au Nord par la chaine d’Ougarta, à l’Ouest par l’ensellement de Kréttamia Bou Bernous à l’Est par la face occidental de l’ensellement d’Azzel Matti. Il est bordé, au sud par le bouclier réguibat (Fig.13). le bassin est dissymétrique : à l’Ouest le paléozoïque de couverture des Eglab est relativement réduit, incomplet par comparaison avec les dépôts du centre et de l’Est.
L'origine de la structure actuelle du bassin du Reggane :
L’architecture actuelle du bassin de Reggane résulte de deux événement tectonique importants liés aux jeux verticaux des accident découpant le socle en panneaux subméridiens (conard, 1984) :
 Mouvements distensifs (Cambrien-viséen), ou les processus sédimentaire dominent avec la formation de sillons aboutissant au bassin paléozoïque de Reggane rempli de dépots distaux argileux peu profonds,
 Mouvements compressifs (Carbonifère terminal), générateurs de plissement, liés aux rejeux d’accidents préexistants du socle.
Au Carbonifère, l’évolution sédimentaire du bassin est sous la dépendance des diverses phases transgressives venues du N et NE amenant des faciès carbonatés marins, et des épandages détritique venue du Sud, disposées en corps fluvio-deltaïque et en cones à proximité des reliefs nourriciers, ils sont localisés dans les zones situées le long d’accidents subméridiens (Conard, 1984 ; Nedjari, 1994 ). A l’inverse, les tendances au confinement et à l’isolement qui jalonnent les phase de régression engendrent parfois des évaporites.