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la triche a l'universite "الغش في الجامعة "

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جديد la triche a l'universite "الغش في الجامعة "

مُساهمة من طرف Batnia الإثنين مارس 21, 2011 11:59 am

[center]السلام عليكم :
هناك درس للبروفيسور : " رحال " أستاذ علم النفس و علم النفس التربوي بكلية اللغة الفرنسية بباتنة أعجبني, يتحدث فيه عن الغش في الجامعات, أرجوا أن تستفيدوا منه.




LA TRICHE A L’UNIVERSITE.

INTRODUCTION :

L’enseignement supérieur vit de profondes mutations par la diversification des diplômes proposés, la baisse générale du niveau de formation et un accroissement considérable des effectifs de l'enseignement supérieur (en réalité le pourcentage de réussite au bac est très infime – tourne autour de 25 %, mais les structures d'accueil sont saturées -.)

Au niveau de la société, le développement du chômage, la dégradation des conditions socio-professionnelles ont fait de l’enseignement supérieur un refuge pour de nombreux étudiants et étudiantes qui tablent sur le diplôme universitaire pour une hypothétique insertion sociale croyant que le diplôme demeure la clé incontournable pour l’accès à l’emploi.

Un cercle vicieux s’est créé, car le nombre croissant de diplômés entraîne une dévaluation des diplômes et une surenchère du niveau requis et des spécialisations.

Mais, même si les étudiants n’ont plus la certitude de réaliser leurs rêves en rentrant à l’université, beaucoup aspirent à une élévation de leur statut social.

Cette insécurité est source de doutes et de stress au moment des examens puisque c’est là qu’ils prennent conscience de l’enjeu des études.

Cet exposé vise, au travers de la triche, à comprendre comment les étudiants :
- vivent leurs études.
- l’évaluation de leur niveau.
- et comment ils construisent leur rapport au savoir.

Notre but est de comprendre dans quel contexte, au sein de l’enseignement supérieur, se réalise la fraude aux examens et l'ampleur de ce phénomène qui prend les propensions d'une grande industrie.
L’objectif n’est pas de disculper les étudiants qui trichent ni de les dénoncer, mais d’apporter un regard nouveau sur ce phénomène en tant qu’indicateur d'un défaut majeur dans le processus de l'évaluation.
L’hypothèse fondamentale est que l’université emménage aux étudiants des zones de liberté dans lesquelles ils trouvent des opportunités ouvertes à la fraude. De ce fait, et devant le pourcentage ahurissant d'apprenants qui s'adonnent à ce véritable sport national, toute évaluation devient caduque et n'atteint aucun de ses objectifs dans la mesure où ce qui est évalué c'est la compétence à la fraude et nullement autre chose.
Ajoutons à tout cela que du côté des enseignants, la copie d’un examen est rarement utilisée comme un outil d'apprentissage et que du côté des étudiants l'examen n'est pas vécu comme une étape dans un processus pédagogique.

La définition de la triche sur laquelle repose cet exposé est la suivante :
« Est considéré comme fraude scolaire tout acte commis par un étudiant ou étudiante, qui peut avoir pour résultat la falsification de son évaluation scolaire ou de celle d'un autre étudiant ».

Méthodologie de l’enquête
L’approche qualitative est la méthode principale de l’enquête :
• entretiens informels (discussions improvisées avec des enseignants et des étudiants),
• étude de dossiers disciplinaires.
L’approche quantitative avait pour objectif d’apporter des indications concernant les tendances communément partagées par les étudiants. Une enquête a été réalisée au niveau d'un département de l'Université de Batna.
Elle porte sur l'analyse des conditions d'examination, sur la représentation des examens et de la triche.

Elle a touché une centaine d'étudiants (échantillon occasionnel).

1. la représentation des notes

DU COTE ENSEIGNANTS
Notation et non évaluation

Il existe diverses politiques enseignantes à ce sujet, certains notent très rigoureusement pour avertir les étudiants qu’ils doivent être plus exigeants avec eux-mêmes ; d’autres au contraire sont plus permissifs et font plus du social que du pédagogique.

"Je mets toujours de bonnes notes à mes élèves, certains parce qu'ils le méritent, d'autres parce qu'ils en ont besoin".
Mais, ce qu'il faut retenir c'est que dans la quasi-totalité des cas, l'activité enseignante est une activité de notation et nullement d'évaluation.

DU COTE ETUDIANTS
Face à ces diverses coutumes enseignantes, les étudiants ont construit leur propre représentation de la notation et diverses stratégies pour répondre à ces pratiques perçues comme aléatoires.

Pour eux, le niveau d’une bonne note est aussi une construction subjective qui se réalise à partir des compétences que l’étudiant se reconnaît et la confirmation par la notation de l’enseignant.
Dans notre enquête, on constate que les étudiants travaillent avant tout pour les notes (85%), et si possible pour de bonnes notes (40%). Travailler et ne pas obtenir une bonne note est difficile pour l'étudiant : d'abord parce que la note est le salaire du travail et sa finalité, ensuite parce qu'une mauvaise note renvoie l'étudiant à lui-même : je suis incapable, nul etc.
Une enseignante raconte qu’une de ses étudiantes rejetait la notation de sa copie en disant « ce n’est pas possible, je vaux (je veux – il me faut) 15 ». De nombreux étudiants ne dissocient pas le travail qu’ils ont effectué et leur identité ce qui explique la dramatisation des résultats scolaires.
La note est le passage obligé, elle a un double effet :
- elle résume le passé
- et conditionne l'avenir.
La plupart des étudiants suivent au fur et à mesure du semestre l’évolution de leur moyenne suite aux interrogations, aux préparations notées et aux exposés oraux.. La question n'est pas d'apprendre mais de réussir.
Les étudiants élaborent donc des stratégies en privilégiant telle discipline en fonction des coefficients, par le choix des options, le choix d’un enseignant plutôt qu’un autre en fonction de la réputation, de la notation … La note renseigne l'élève sur l'efficacité de sa stratégie plutôt que sur la réalité de ses progrès intellectuels.
. D'ailleurs, l'examen n'est pas vécu comme une étape dans un processus pédagogique, mais bien comme une vérification porteuse d'échec ou de réussite ce qui explique pourquoi l'examen est rempli de consonances négatives.

2. Le comportement des enseignants et des institutions face à la fraude.

Les étudiants évaluent les occupations de l’enseignant au cours de l’examen comme autant d’indicateurs de sa sévérité, de son aptitude pour la surveillance et de son indulgence. Son attitude lui donne plus ou moins la capacité d’être à l’écoute des activités qui ont lieu dans la salle d’examen. Comme pour un jeu, les étudiants évaluent le risque qu’ils prennent.
On remarque que pour les sujets d'examens où l’investissement intellectuel et personnel est faible, la triche semble être plus importante. En effet, les questions de cours permettent à l’étudiant de se réfugier derrière le savoir qui lui a été dispensé, il ne fait alors qu’un travail de mémorisation et de reproduction des connaissances.
Cette distance vis à vis de ce savoir ne l’implique pas personnellement, c’est pourquoi il lui est plus facilement possible de tricher en recopiant sur son camarade ou sur des documents, car tous ces supports sont neutres.
En revanche, quand il s’agit d’une dissertation, des éléments personnels se dégagent de la copie (la façon d’argumenter, le style, des expériences, des lectures…). L’enseignant différencie les productions des étudiants dans ce type de sujet alors que dans des épreuves reposant uniquement sur le cours, il peut retrouver uniquement la restitution de ses propos. Comment savoir s’il s’agit d’une mémorisation ou d’une triche, dans ce cas comment savoir qui est le copieur et le copié ?

L’examen est une comédie théâtrale où chaque personnage doit rendre son rôle crédible : l’étudiant doit respecter les codes de bonne conduite au cours l'examen et l’enseignant doit intégrer le personnage de surveillant. .
On constate qu’il existe de la part de certains enseignants un rejet du rôle de surveillant qu’ils envisagent comme une activité administrative. Leurs occupations pendant l’épreuve retirent l’aspect solennel d’une salle d’examen (correction de copie, lecture, écriture…). Chaque défaillance de l’enseignant est interprétée comme des marques d’indulgence.
De nombreux enseignants expliquent qu’il leur est égal de savoir si leurs étudiants trichent pour rechercher des informations supplémentaires dans la mesure où ils portent leur appréciation sur la qualité de l’argumentation et non pas sur le catalogue de connaissances…..

Le second dysfonctionnement est que le nombre d’étudiants sanctionnés est infinitésimal au regard du nombre d’étudiants.
Les sanctions sont fréquemment informelles et ne respectent pas la procédure légale.
Ce qui développe un sentiment d’impunité et les peines d’exclusion des études prévues par la réglementation, très présentes à l’esprit des étudiants, se transforme en mythe.
Enfin, la tutelle (Ministère, Universités et Départements) ne se préoccupent pas de ce phénomène et n’élabore aucun indicateur d’évaluation du traitement de ce phénomène.

3. Quel rapport au savoir : apprendre ou réussir ?

A - La question de l’enjeu de l’examen : réussir.

La crainte de l’échec est partagée par l’ensemble des étudiants. La représentation de l’enjeu de l’examen paraît infinie dans ses conséquences et démontre à quel point il existe un culte du résultat scolaire qui peut paraître également simpliste et naïf.
La pression sociale concernant la réussite scolaire s’exerce à travers la littérature de la réussite scolaire et pèse très fortement sur les familles qui servent de courroies de transmission des valeurs et des objectifs légitimes auprès de leurs enfants.

Les étudiants soulignent les aptitudes essentielles qui ne sont pas perceptibles dans les résultats scolaires : volonté, sociabilité, engagement personnel, la sincérité, certaines capacités intellectuelles, adaptabilité…
L’évaluation lors des examens est en opposition avec ce qu’ils sont ou avec l’image d’eux-mêmes. Ce qui serait donc noté correspondrait alors aux éléments de la société que les étudiants ont intégrés et finalement à un certain conformisme.
La fraude est un moyen de s’adapter à un rapport à l’institution et aux enseignants qui ne correspond pas aux attentes des étudiants.
Les définitions de la triche rédigées par des étudiants sont :
- « un réajustement des objectifs demandés par le prof »,
- « agilité »,
- « immorale mais utile »,
- « tolérée »,
- « une institution, une école alternative »,
- « le pendant de la stupidité de certains examens »
- Men naquala intaqala ou amen artamada ala nafsihi bakia fi kismihi
.
Ces termes expriment de façon provocatrice qu’il existe un malentendu important avec l’institution et une incompréhension vis à vis des enseignants.

Les réponses concernant les défauts des correcteurs sont regroupées en cinq groupes :
- le caractère aléatoire de la correction,
- le non respect du travail de l’étudiant,
- le manque de transparence,
- la sévérité,
- le manque de conscience professionnelle.
L’évaluation est vécue par l’étudiant comme un processus aléatoire et sur lequel il ne dispose d’aucun moyen de contrôle.
Ainsi les étudiants construisent des explications et des convictions fortes concernant la « partialité » des enseignants, le « favoritisme ». La correction et la note ne sont pas comprises, l’examen n’est pas utilisé comme un outil pédagogique mais une sentence à laquelle l’étudiant n’est pas associé.
Pour compléter ces opinions citées dans le cadre de l'enquête, au cours des entretiens les étudiants insistent beaucoup sur le fait que l’attente des enseignants au cours d’une épreuve est de retrouver son cours « texto » et qu’il faut « recracher » le cours, cette expression est très employée par les étudiants et souligne la violence de l’apprentissage qui est ressentie comme l’intériorisation momentanée d’éléments extérieurs.
Les attentes des étudiants à l’entrée à l’université sont donc déçues par leurs relations avec les enseignants qu’ils espéraient nouvelles et bilatérales. Ce décalage justifie dans le discours le recours à la fraude.
La triche est alors une réponse à une situation d’insécurité, en simplifiant : puisqu’on ne s’intéresse pas à mes efforts et à ce que je peux faire honnêtement mais au résultat, je triche pour obtenir les bons résultats.
Cette incompréhension ne correspond pas nécessairement à une analyse de la réalité objective du rapport enseignant / étudiant, il s’agit de la façon dont les étudiants perçoivent cette relation et de la méfiance qui existe.
D’ailleurs au cours des entretiens, de nombreux professeurs insistent sur l’importance de l’argumentation et de la démonstration et dénoncent le fait que les étudiants se contentent d’indiquer seulement le résultat rapidement avec peu d’explications. Il existe donc une incompréhension réciproque.
Pour construire une situation de confiance, d’après, il est nécessaire de mettre en place des dispositifs permettant à la confiance de s’établir et de subsister en « réduisant l’ignorance sur le comportement des acteurs avec lesquels on veut poursuivre la relation ».
Or, par exemple, l’absence de barème et d’explicitation des attentes de l’enseignant concernant ce qu’il souhaite évaluer lors de l’épreuve ne permet pas la mise en place d’un sentiment de sécurité avant l’examen.
En somme la confiance se construit en mettant en place des dispositifs de prévention indiquant comment l’action doit se dérouler.

B - Objectif social légitime et usage de moyens illégitimes

Comment l’étudiant construit-il la cohérence de son comportement ?
Les objectifs des étudiants peuvent être regroupés en trois catégories temporelles à court, moyen et long terme.
A court terme l’étudiant souhaite éviter la session de synthèse ou de rattrapage
A moyen terme, l’objectif est de ne pas perdre de temps, aussi l’idée de redoublement est rejetée.
Un autre objectif à moyen terme consiste à optimiser ses résultats pour passer du cycle court au cycle long, pour bénéficier de bourses ou pour prétendre au magistère.
A plus long terme, la plupart des étudiants sont à l’université pour acquérir un niveau d’études négociable sur le marché du travail.
Ces différents objectifs sont socialement légitimes, et se résument par la réussite scolaire et le refus de l’échec.
Néanmoins ils se confrontent à des moyens qui ne sont pas légaux : la triche.
Et comme la société insiste sur les objectifs à atteindre, et est moins regardante quant aux moyens utilisés. Alors les individus sont poussés à se conduire de façon à optimiser l’efficacité technique en recourant à des moyens illégaux.
La triche est alors perçue comme une stratégie qui vise à court-circuiter l’évaluation en suscitant l’illusion de la présence de la compétence.
En effet, des étudiants considèrent que cela peut être parfois plus efficace de ne pas apprendre que d’apprendre pour réussir un examen.

Conclusion
Un des objectifs de cet exposé est donc de contribuer à la connaissance et ainsi à la compréhension réciproque entre les enseignants et les étudiants car la triche est une transgression qui traduit un échec dans la relation pédagogique basée sur la confiance.
La confrontation des conduites proposées par la société et l’organisation scolaire est productrice d’anomie par les injonctions contradictoires qui reposent sur les acteurs et qui les déstabilisent (apprendre et/ou réussir).
Ces derniers doivent donc faire un choix en fonction du niveau de légitimité qu’ils accordent à chacune de ces injonctions.

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مُساهمة من طرف guerna noureddine الإثنين مارس 21, 2011 12:10 pm

مشكورة الاخت باتنية عالتوضيح والدرس القيم
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مُساهمة من طرف Ace stone الجمعة مارس 25, 2011 5:56 pm

مشكرو ووووووورة على المساعدة
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